Ian Bazalgette

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Le bombardier Vickers Wellington

Ces bombardiers bimoteurs britanniques comptaient parmi les plus robustes de la Seconde Guerre mondiale. Leur fuselage en treillis de structure géodésique (une structure en alliage d’aluminium semblable à une toile d’araignée) pouvait subir de lourds dommages sans que l’avion soit détruit. Le Wellington était plus léger que d’autres bombardiers de même taille, ce qui lui permettait d’emporter une charge de bombes plus lourde et lui conférait un meilleur rayon d’action. Cependant, il fallait plus de temps pour le construire que les avions plus classiques.

Quand les bombardiers quadrimoteurs Avro Lancaster et d’autres appareils semblables ont pris la relève au front, on a continué d’employer le Wellington pour les missions de « jardinage » (largage de mines en territoire ennemi) et pour la lutte anti-sous-marine. Il était armé de six à huit mitrailleuses Browning de 7,7 mm (0,303 pouce), soit deux dans le nez, deux dans la queue et deux dans la coque de l’appareil. Le Wellington pouvait emporter 2 040 kilogrammes (4 500 livres) de bombes, soit à peu près quatre fois moins que le Lancaster.

Le bombardier Avro Lancaster

Le bombardier Avro Lancaster

Les bombardiers Avro Lancaster Mark X construits au Canada étaient de formidables appareils dont la taille et la conception se comparaient à celles du Boeing B-24 Liberator. La force aérienne des États Unis (USAF) misait beaucoup sur le Liberator, mais l’Avro Lancaster a été le principal bombardier lourd employé par la RAF et l’ARC à partir de 1942.

Le Lancaster Mark X était mû par quatre moteurs Merlin 224 de Rolls Royce et il pouvait atteindre des vitesses supérieures à 400 kilomètres à l’heure. Ce fut un des meilleurs bombardiers de nuit de la Seconde Guerre mondiale; on pouvait le charger de bombes de diverses puissances, y compris le Grand Slam de 9 980 kilogrammes (22 000 livres). Pour se défendre contre les avions ennemis, le Lancaster était muni de mitrailleuses Browning Mark II de 7,7 mm (0,303 pouce), installées dans des tourelles avant, arrière et dorsale.

Pendant qu’il faisait partie du 115e Escadron, Ian Bazalgette a piloté des bombardiers Lancaster Mark II. Cet appareil était mû par quatre moteurs en étoile Bristol-Hercules VI (en raison d’une pénurie de moteurs Merlin, les Forces alliées ont dû recourir à des moteurs Bristol-Hercules). Contrairement à la plupart des Lancaster, le Mark II avait une tourelle ventrale : les mitrailleuses de mi-section étaient installées dans le ventre de l’avion plutôt que dans une tourelle dorsale. Seulement 300 appareils de ce modèle ont été construits.

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